Nos actions
Charte biodiversité
Pourquoi une Charte de bonnes pratiques en faveur de la protection de la biodiversité ? Pour répondre à :
1. Des enjeux nationaux de développement des énergies renouvelables déclinés au niveau régional
La loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) du 18 août 2015 vise à permettre à la France de contribuer plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique et à la préservation de l’environnement, ainsi que de renforcer son indépendance énergétique. Elle fixe la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 32 % de la consommation finale brute d’énergie en 2030.
La Région Occitanie a fait sien cet objectif. En tant que 2ème Région française productrice d’énergies renouvelables, elle affiche l’ambition de devenir la 1 ère région à énergie positive d’Europe d’ici 2050.
2. Des enjeux de préservation de la biodiversité, une responsabilité régionale
L’Occitanie abrite une biodiversité des plus riches du territoire national métropolitain, avec les 2/3 des espèces indigènes soit au moins les 3/4 des espèces végétales vasculaires, des mammifères, des insectes, des oiseaux nicheurs et hivernants, et au moins les 2/3 des poissons d’eau douce et des reptiles, et 40% des espèces d’amphibiens. Certaines de ces espèces sont par leur rareté à préserver impérativement. D’autres, plus ordinaires, n’en sont pas moins importantes, car elles sont indispensables au fonctionnement correct des écosystèmes et donc au maintien des espèces les plus remarquables.
Les adhérents de CEMATER, conscients de ces 2 grands enjeux, travaillent pour trouver les solutions qui permettent de développer les projets de moindre impact. Cet engagement a pris la forme d’une « Charte de bonnes pratiques pour la préservation de la biodiversité » signée en 2019 par 43 structures travaillant dans les secteurs de l’éolien et du solaire au sol.
En savoir + sur la charte, ses signataires et leurs retours d’expériences
Charte agrivoltaïsme
Pourquoi une Charte d’engagements pour un agrivoltaïsme durable et raisonné ? Pour :
1. Structurer la filière au niveau régional
Conscient du caractère novateur de l’agrivoltaïsme et des questionnements que cette solution suscite auprès du monde agricole, le rôle de Cemater, en tant qu’expert est triple : établir une série d’engagements pour ses adhérents, définir une proposition de méthode de travail pour guider les projets et les inscrire dans une démarche de développement vertueuse.
C’est cette notion de bénéfice au monde agricole que l’ADEME met en avant dans sa définition des projets agrivoltaïques en 2022 : “des installations en complète synergie avec l’activité agricole, apportant un service agronomique direct, sans diminution des revenus agricoles.”
2. S’aligner avec le cadre réglementaire de la Loi sur l’Accélération des EnR de 2023
La charte Cemater représente la signature d’un engagement qui s’inscrit en ligne droite avec le cadre règlementaire de la Loi sur l’Accélération des EnR de 2023, à savoir un agrivoltaïsme vertueux, intégré et raisonné. Elle n’est pas un label, mais un engagement basé sur la confiance et le partage d’expériences entre les structures signataires, dont l’objectif est de concilier enjeux de souveraineté énergétique et alimentaire.
Depuis les premières initiatives réussies en élevage ovins, les projets d’agrivoltaïsme se diversifient et s’étendent à d’autres secteurs de l’agriculture : viticulture, arboriculture, élevage aviaire ou bovin, et même aux cultures fourragères, céréalières et maraichères.
Les adhérents de CEMATER, conscients de ces enjeux, avaient à cœur de s’engager pour un développement raisonné et durable de l’agrivoltaïsme, alliant les enjeux de transition agricole et énergétique. Cette charte vient en complément des exigences règlementaires de la loi d’accélération de mars 2023 et de ses décrets d’application.
En savoir + sur la charte, ses signataires et leurs retours d’expériences
Maison de l’énergie à Gignac
L’association “Maison de l’énergie et de l’environnement” propose la création d’un espace muséographique régional dédié aux énergies renouvelables, renforçant la vocation touristique et éducative du site. Ce projet s’appuie sur une association ambitieuse entre Cemater, la ville de Gignac, l’intercommunalité de la Vallée de l’Hérault et l’association d’éducation à l’environnement Demain la Terre !.
L’objectif est de créer un pôle régional pour informer, sensibiliser, éduquer et former aux énergies renouvelables, tout en accompagnant la transition écologique en Occitanie.
Alliance solaire des territoires
Annuaire des métiers de la filière du solaire
Centre de ressources
“Énergies renouvelables et construction durable : on s’engage, on agit, on partage … et vous ?!“
S’engager dans la transition énergétique, c’est à la fois agir sur le développement durable et partager l’urgence des enjeux.
Cette plaquette présente la démarche collective qu’est Cemater, initiée depuis 2009, par et pour les entreprises qui ont à cœur de valoriser leur engagement en faveur d’un développement éthique et durable de leurs activités.
“Transition énergétique : les élus au cœur de l’action“
Devenez une collectivité moteur de la transition énergétique !
Vous êtes une collectivités et vous souhaitez développer des projets à énergies positives ? Ce support vous présente comment contribuer de manière concrète à la transition énergétique en :
- mettant à disposition du foncier (friches industrielles, terrains dégradés, toitures, parkings)
- encourageant et favorisant les projets citoyens
- participant à la gouvernance locale des projets d’énergie renouvelable
- pérennisant et soutenant l’agriculture locale par les énergies renouvelables
“Démantèlement, recyclage et renouvellement des parcs éolien”
Un enjeu crucial pour réussir la transition énergétique en Occitanie !
La Région Occitanie cible des objectifs ambitieux à travers son scénario REPOS (Région à Énergie Positive) : 3,6 GW de puissance installée en 2030 et 5,5 GW en 2050 pour l’éolien terrestre.
L’atteinte de ces objectifs implique une cadence soutenue du développement des parcs éoliens sur les prochaines années à travers l’implantation de nouvelles installations mais également le renouvellement des parcs éoliens arrivés en fin de vie. Selon l’AREC, le parc éolien actuel, une fois renouvelé, pourrait contribuer à 35% de l’objectif total de puissance installée en Occitanie.
“Démantèlement et recyclage des parcs solaires“
Un enjeu crucial pour réussir la transition énergétique en Occitanie !
Le scénario REPOS adopté par la région Occitanie en 2016 présente des objectifs ambitieux pour l’énergie photovoltaïque : 7 GW installés en 2030 et 15 GW en 2050. Ces objectifs supposent donc de développer la filière et de structurer en région l’écosystème de production, sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
Ce livret permet d’informer sur les volets réglementaires, techniques et opérationnels du démantèlement et recyclage des parcs solaires.
“Énergies renouvelables : débranchons les idées reçues !”
20 questions pour chasser les idées fausses autour de l’éolien et du photovoltaïque
À l’horizon 2050, la région Occitanie a pour ambition de devenir Région à Énergie Positive, et a fixé dans cette optique des objectifs en termes de développement des énergies renouvelables. Cette démarche fait écho au rapport publié par RTE en février 2022, qui fournit des scénarios de consommation et des analyses approfondies, sociétales et environnementales, en lien avec ces hypothèses.
Ce rapport met en évidence la nécessité de décarboner rapidement le mix énergétique, et ainsi le caractère indispensable du développement des énergies renouvelables, notamment l’éolien et le photovoltaïque. Dans ce contexte, il est nécessaire d’apporter des réponses précises, étayées par des données chiffrées et sourcées, aux principales questions que pose le déploiement de centrales à énergies renouvelables.
“Comprendre l’écosystème de l’éolien en mer”
L’écosystème d’acteurs des énergies renouvelables en France est riche et diversifié. Dans le cas de l’éolien en mer, on recense plus de 30 organismes spécialisés sur tout le territoire, accompagnant le développement des projets d’éoliennes en mer. Le rôle de ces organismes peut sembler complexe pour un acteur des énergies renouvelables, qu’il soit nouvel entrant ou déjà bien établi dans la filière de l’éolien en mer.
Ce document a pour vocation de préciser le champ d’action de chacun des organismes identifiés, tant au niveau occitan qu’au niveau national.
Vous n’avez pas pu assister à un évènement Cemater ? Retrouvez le support de présentation associé :
2024
- 16 mai : L’auto-consommation photovoltaïque pour les entreprises : Solutions et retours d’expérience avec la CCI Toulouse Haute-Garonne / Palais Consulaire à Toulouse
2023
- 14 décembre : Les métiers du solaire / Forum des métiers de la transition écologique à Toulouse
- 13 décembre : L’auto-consommation photovoltaïque pour les entreprises : Solutions et retours d’expérience avec la CCI Hérault / Forum Energaïa à Montpellier
- 29 novembre : Comment l’énergie solaire peut-elle répondre à vos besoins énergétiques ? avec le Grand Narbonne à Narbonne
- 17 octobre : L’auto-consommation photovoltaïque pour les entreprises : Solutions et retours d’expérience avec la CCI Toulouse Haute-Garonne / Salon SIANE à Toulouse
- 9 octobre : Présentation de la filière éolien flottant et de la dynamique Wind’Occ en visioconférence
- 21 septembre : Atelier éolien en mer : Inspection, maintenance et suivi environnemental à Montpellier
Retrouvez nos communiqués de presse :
2024
- 21 juin : Conférence – « Premier bilan sur la loi relative à l’Accélération de la Production d’Énergies Renouvelables –APER »
- 22 mars : Création d’un pôle régional pour informer, sensibiliser éduquer et former aux énergies renouvelables à Gignac
- 12 mars : Lancement de l’alliance solaire des territoires
2023
Energies renouvelables
Une énergie renouvelable est une énergie dont les ressources ne s’épuisent pas. Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau et les marées, les énergies renouvelables n’engendrent pas d’émissions de gaz à effet de serre ni de déchets.
On recense six énergies dites « renouvelables ».
Le solaire thermique
consiste à transformer les rayonnements solaires en chaleur, et à la récupérer principalement pour le chauffage de l’eau. Les rayons de soleil sont réfléchis sur des capteurs thermiques vitrés et transmettent ainsi leur énergie à des absorbeurs métalliques, lesquels réchauffent un réseau de tuyaux de cuivre où circule un fluide porteur de chaleur. Cet échangeur calorifique a pour mission de chauffer l’eau stockée dans un cumulus.
Le solaire photovoltaïque
provient de la transformation de l’énergie solaire en électricité. Equipés de semi-conducteurs en silicium, les panneaux photovoltaïques transforment directement la lumière en électricité. Le courant produit par ces panneaux, installés en toiture ou en plein champ, doit être converti en courant alternatif grâce à un transformateur avant d’être réinjecté dans le réseau électrique national ERDF.
Les éoliennes
sont les moulins à vent nouvelle génération. En utilisant la force motrice du vent, les pales du rotor des grandes éoliennes ou aérogénérateurs entraînent un générateur électrique pour produire de l’électricité sous forme de kilowattheures. Les éoliennes offshores (en pleine mer) sont beaucoup plus puissantes et coûtent beaucoup plus cher à installer. Elles se développent peu à peu.
L’hydroélectricité
consiste à produire de l’électricité à partir d’un barrage. En circulant, l’eau fait tourner une turbine qui entraîne un générateur électrique. L’électricité est produite en kilowattheures, transformée, puis réinjectée dans le réseau électrique. Les anciens moulins à eau utilisaient déjà ce procédé.
La géothermie
est l’exploitation de la chaleur stockée dans les nappes aquifères (du sous-sol) à haute température. On distingue trois sortes de géothermies selon la profondeur du forage et la température nécessaire. La géothermie peu profonde à basse température permet d’extraire la chaleur contenue dans le sous-sol afin de l’utiliser pour les besoins en chauffage. La géothermie profonde à haute température, et la géothermie à haute énergie ou géothermie privilégiée exploite des sources hydrothermales très chaudes, ou des forages très profonds où de l’eau est injectée sous pression dans la roche. Cette géothermie est surtout utilisée pour produire de l’électricité.
La biomasse
regroupe l’ensemble des matières organiques pouvant être transformées en énergie. Le bois-énergie est la première source d’énergie biomasse, c’est-à-dire la plus couramment utilisée aujourd’hui, notamment pour se chauffer. Le biogaz qui consiste à méthaniser les déchets organiques est répandu en Allemagne et commence à se développer chez des industriels français. Les biocarburants c’est-à-dire la fabrication de carburants à partir de la transformation chimique de matières organiques (algues, déchets…) sont étudiés comme solution d’avenir en remplacement du pétrole.
Eco-construction
Construire durable
L’éco-construction consiste à construire en respectant notre environnement et celui des générations futures, tout en offrant un maximum de confort aux occupants.
Cette démarche implique :
- d’identifier les impacts environnementaux des projets tout au long de leur cycle de vie,
- de favoriser des choix urbanistiques et architecturaux qui privilégient la lumière naturelle, intègrent des principes bioclimatiques, garantissent une bonne isolation thermique de toute l’enveloppe du bâtiment en respectant la législation en vigueur,
- d’utiliser des matériaux “écologiques” ou “naturels” qui consomment peu d’énergie pour leur fabrication, leur transport et leur mise en oeuvre,
- d’utiliser des techniques de construction qui nécessitent plutôt de la main d’œuvre que d’importantes quantités d’énergie,
- de favoriser l’utilisation des énergies renouvelables et/ou des combustibles peu polluants,
- de favoriser le choix d’équipements “intelligents” : éclairage et électroménager “basse consommation”, chauffage efficace et correctement dimensionné.
Eco-rénovation
Dans ce contexte d’économie d’énergie, les actions en terme d’éco-rénovation doivent être menées en incluant une vision globale de la « cité durable ».
La rénovation de l’habitat existant est un chantier considérable dans la lutte contre le réchauffement climatique.
En effet, la construction de logements neufs représente chaque année environ 1% du parc existant. Face à cette réalité, la volonté de l’ensemble des acteurs de l’habitat est d’investir le champ de la rénovation afin de diminuer toutes ces déperditions énergétiques.
Quelques chiffres :
• Les 2/3 des bâtiments existants en France sont à rénover
• 96% des bâtiments doivent être rénovés pour atteindre une performance énergétique satisfaisante
• 63% des logements actuels sont des gouffres énergétiques construits avant 1975
Ainsi, il nous faut rénover nos habitations “durablement” tout en réalisant des investissements durables spécifiques